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mercredi 26 décembre 2007

Jerôme Mauche / stress positif


ces merveilleuses machines qui nous simplifient bien la vie quelquefois addictes comme nous sommes nous la compliquent et donc le stress a paris pas mal de choses y contribuent et comme souvent c'est surtout soi-meme qui nous stressons nous memes autour de faire ne pas faire comment faire pouvons nous faire et a quelles fins en plus stress dû aussi aux trop grandes distances aux foules quand même quand tu compares ici avec le calme la tranquillite l'adorable ennui dont tout le monde te parle ici tu vas voir tu vas t'ennuyer a Vienne mais il y a une sorte de concentration dûe aussi a la ville a une sorte de respect et de non aménagement perpétuel (comparé) a Paris qui est superbe mais completement accablé par une surenchère perpetuelle dans la rue avec la pub la circulation mais le stress est auss mental quand on essaie de faire des choses pour soi avec les autres les institutions que l'on soit dehors (comme moi) ou dedans, il y a une sorte de rapport un peu pervers auquel nous participons tous avec le pouvoir d'état et c'est étonnant de t'écrire cela d'autriche qui notamment en matiere d'écriture a produit certainement les ecrivains les plus radicaux dans leurs critiques de notre servilité par rapport a la puissance publique (Thomas Bernhard mais aussi Ingeborg Bachmann que j'ai pas mal relu ici et ces derniers temps auparavant notamment dans ses livres inachevés elle meurt a Rome en 1973 ayant quitté l'autriche)

stress aussi nécessaire pour mener a bien ses projets mais dont l'accumulation complique exacerbe inutilement parfois l'existence stress de la vie culturelle a la fois formidable mais instrumentalisée moins a des finalités purement oppressives que purement marchandisables ou les objets sont bien souvent nos propres expériences et sentiments esthestisés a outrance bref du stress lequel doit etre comme le colestérol ou les graisses ou les acides, favorable et mauvais